14/02/2011

Sph’air et Rosæ Plasticæ

Ces deux œuvres in situ ont été crées pour l'événement "l'Art en la Matière" 4 villes, 4 œuvres, pour initier l'année internationale de la chimie.Du 27 au 31 janvier, Sph'air (Stéphan Bohu et MH Richard) s'est posée sur la place des Terreaux à Lyon et Rosæ Plasticæ (MH Richard) a fleuri aux pieds de la Grande Arche de la Défense.
 Sph'air
 

crédit photographique: Nicolas Papageorgious
crédit photographique: Christophe Charzart
Crédits photographiques: Nicolas Papageorgious

Un monde léger et mobile se matérialise, les sphères blanches et pures venues se poser au pied de la fontaine Bartholdi se détachent du sol et rayonnent dans une géométrique créée à l’échelle de la Place des Terreaux. En traversant la place, nous vivons de nouvelles sensations.
Une plongée dans l’univers microscopique des molécules d’air, nous voici devenus tous petits, corps étrangers dans la matière. A moins que l’échelle ne s’inverse et que nous planions au niveau des nuages moutonnants.Le mouvement continuel imprimé par les souffles qui balaient le site nous fait parcourir un univers animé et dynamique. Par temps calme, ce sont les promeneurs qui, au fur et à mesure de leur parcours, créent une trace mouvante, chaque sphère frôlée se mettant à osciller.L'œuvre raconte à chaque passant la respiration qu'il souhaite entrevoir.

Rosæ Plasticæ

crédit photographique: Jacques Schaltegger

 Dalle de la Grande Arche, la Défense
crédit photographique: Bernard Lachaud
crédit photographique: Rémy Artiges

crédit photographique: Bernard Lachaud
crédit photographique: Rémy Artiges
La Rosa Galica Plastica.R. est une nouvelle fleur de la famille des Rosaceae qui fleuri partout dans le monde et en toutes saisons !
Des milliers de sacs plastiques constituent l’œuvre. Des centaines de personnes ont récolté ce déchet de base devenu subitement précieux grâce à un critère de couleur : toutes les nuances allant du rose au rouge, les teintes saumon, fuchsia, mauve, pourpre, framboise, lila, parme, et tant d’autres, ont enrichi la collecte.
La magie de l’art transforme cette matière première en symbole universel de la beauté avec ce message pour tous : toute matière créée par l’homme et non assimilable par la nature est précieuse, la gaspiller est une aberration. Une montagne légère et colorée nait en une nuit dans le paysage urbain. Une floraison en plein hiver où venir s’abriter et s’environner de bonheur, le bonheur d’être au milieu des corolles épanouies de ces milliers de fleurs,offertes avec joie, humour et l’espoir d’un futur plus rose.