28/09/2019

Le Bal

  
Coauteurs: Marie-Hélène Richard et Nathan Crouzet, architecte

Le Bal est un sanctuaire pour que se retrouvent les humains et les oiseaux. Alors que la frénésie du rendement qui provoque notre chute continue de plus belle, La sixième extinction de masse nous guette. Le Bal cercle un espace pour s’arrêter de courir, se poser sur les rondins bruts et se rendre compte que nous appartenons à la grande cathédrale végétale de la forêt et non le contraire. Au dessus du cercle massif, dans le monde aérien des oiseaux, dont un tiers a disparu du paysage, l’auréole dorée délicatement suspendue est dédiée aux nidifications à venir au printemps prochain, afin qu’ils cessent de devenir de plus en plus silencieux. L’installation s’empare d’une symbolique religieuse qui du présent nous fait retourner vers des rites plus anciens où entrait en jeu une symbiose entre l’homme et son milieu.

LE BAL EST UNE ŒUVRE DU PARCOURS LA FORET MONUMENTALE



L’œuvre est essentiellement en bois. Un cercle suspendu de 6m de diamètre accueille les nichoirs conçus pour abriter différentes espèces d’oiseaux. L’ensemble est en contre-plaqué peint et reste démontable. La suspension s’accroche en un seul point grâce à un jeu de cordages fixés par épissures sur des billes de chêne façonnées au tour. Au sol, Les morceaux de fûts proviennent des alentours, hêtres et pins et chênes stockés par l’Office National des Forêts qui gère la Forêt Verte.



Les 48 cabanes à oiseaux placées à l'intérieur et à l'extérieur du cercle possèdent des aménagements intérieurs différents, conçus spécialement pour accueillir les mésanges, les sittelles torche-pot, les chouettes chevêches et les rouges-gorges présents dans la forêt. A noter que s’il est judicieux de placer de tels habitats pour les oiseaux, car il y a un grand déficit en cavités naturelles dû à l’élimination zélée des arbres morts, Il est en revanche fortement déconseillé de leur fournir à manger car la nourriture en réserve est source de parasites. 








1 commentaire:

L'ATELIER DEAKOOM a dit…

Cette oeuvre me parle. Elle me raconte la raisons de mon déséquilibre et mon mal-être. Celà est liée à ma non connexion avec mon environnement naturel. Le monde aujourd'hui travail à cultiver en nous l'amour et la recherche de l'artifice, du superficiel si bien que nous sommes hyper désorientés de l'essentiel c'est à dire de l'infabriqué (la nature, le vivant, Dieu...).